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Budothèque

Publié par Jérôme

 

Livre 47 :

 

Les jeux olympiques de TOKYO 2020 sont finis. Première olympiade pendant une pandémie où les jeux 2020 ont eu lieu en 2021….Qu’elle drôle d’époque.

 

Première fois également que le Karaté est présent et dernière fois aussi. Quelle ironie de l’histoire, Steven est et restera à jamais le premier et le dernier champion Olympique de l’histoire.

Quelle que soit notre opinion, c’est ainsi, on ne changera rien… Alors restons positif.

Coté positif, il y en a eu également beaucoup avec les jeux paralympiques où nos athlètes tricolores ont brillé de part leurs résultats mais aussi par leur courage.

 

Et comme la flamme sur TOKYO 2020 s’est éteinte pour ne se rallumer que dans 3 ans pour « PARIS 2024 », ce post sur ma Budothèque sera le dernier.

 

C’est plutôt une pause à « durée indéterminé » mais non définitive. D’autres projets pointent le bout de leur nez. Je n’ai pas mille vies, la covid m’impose beaucoup de repos, il faut faire des choix...La pause s’impose.

 

Il me fallait donc trouver un livre symbolisant cette 47ème parution, l’année de mes 47 ans, représentant l’esprit de ma Budothèque. Là où l’ouvrage technique côtoie les bandes dessinées, le manuscrit rare et ancien se mélange au best-seller, où des revues françaises pressent des livres en Italien, Hollandais, Anglais, Allemand..

Que né-ni, ce sera une de mes nombreuses pépites en Japonais, jeux de TOKYO 2020 oblige, rare serait un plus, en rapport avec le YOSEIKAN où la famille MOCHIZUKI serait un must.

 

Ploum Ploum. J’ai trouvé.

Petit manuscrit de 34 pages exclusivement en japonais. On y trouve heureusement quelques photos de nombreux SUTEMI, spécialité notamment de Maître Minoru MOCHIZUKI. Je me le suis procuré contre une belle somme que j’ai du négocier des mois durant avec madame… Moi qui croyais porter la culotte à la maison, il faut croire que mettre un hakama ça n’a rien à voir. Cette pépite à mes yeux vient de chez un grand pratiquant d’Arts Martiaux reconnu ayant fait des séjours au Japon, dans divers Dojos et au YOSEIKAN en particulier où le Maître lui a remis quelques exemplaires de ce manuscrit, dixit mon correcteur d’orthographe.

 

Ce devait être lui, ainsi la boucle est bouclée. Cette Budothèque m’a été inspirée par Le livre sur le YOSEIKAN de son fils, le Maître Hiroo MOCHIZUKI...Ce rendez-vous régulier stoppera ainsi.

Je vais essayer de le traduire pour en profiter pleinement.

 

J’aurais pu vous présenter de nombreux autres livres sur le Maître et sa discipline, en diverses langues, d’autres plus classiques ou abordables. Comme la flamme des jeux réapparaîtra dans quelques années, je reprendrai sûrement cette Budothèque pour partager avec vous ma passion que vous savez débordante, mais ce sera après un autre projet… Je vous parlerai alors sûrement des livres de Roland HABERSETZER, Christian TISSIER, Henry PLEE, Edgard KRUYING, Kenji TOKITSU, Robert PATUREL, Gilles CHEVRIER, Daniel DUBOIS, Eric PARISET, Dominique VALERA , Jean ZIN et M KAWAISHI ; de livres sur l’ AIKIDO, l’ AIKIJUJITSU, les armes diverses et le Kobudo, le JUDO et le JJB, le Karaté de divers Ryu, du KYOSHO bien-sûr, diverses encyclopédies, du TAI JITSU au FULL CONTACT, du DIM MAK et bien évidemment de l’école YOSEIKAN encore et encore.

 

Bref, 47, c’est le numéro de ce dernier post, comme un clin d’œil….mais les 150 autres ouvrages de ma Budothèque voudraient aussi être à la lumière.

 

Je prends du repos avant de revenir plus fort.

A bientôt sur les tatamis, dans la vrai vie ou ailleurs.

 

Prenez soin de vous. ( Merci à JPB pour ton œuvre . RIP)

 

Sincères amitiés martiales.

 

To be continued.

 

Jérôme

 

 

Livre 46:

Qui n’a jamais lu ou entendu le “fameux” débat sur l’efficacité des arts martiaux en situation réelle. “ Oui mais en vrai, qu’est ce que ça vaut?”. Les arts martiaux c’est loin de la réalité, les meilleurs c’est le MMA, le Krav ou autre. “En self Défense est ce que cela marche ?”.

A chaque époque apparaît une nouvelle forme de combat qui serait plus efficace, se rapprocherait plus de la réalité.

Ok, pourquoi pas, mais tous les pratiquants d’arts martiaux, sports de combats et méthodes diverses, sont-ils à la recherche d’une méthode de self défense ? Pas sûr et sûrement que ce ne serait pas la seule raison de leur pratique, du moins je l’espère et mon expérience me pousse à le croire.

D’un autre coté on voit fleurir des « self défense » par ici et méthode de self défense par là, à croire que s’est à la mode et le seul remède à la désertification de certains Dojos, voire méthode.

Mais bien souvent « coquille vide » qui n’a de self défense que le nom inscrit sur l’affiche, ou bien souvent le fond reste le même. Alors, s’il s’agit seulement d’un coup de pub pour faire venir des adhérents et qu’on ne leur ment pas ensuite...Pourquoi pas.

Quelle formation ont les enseignants ? Quelle expérience de la violence et de la « réalité de la rue » ont-ils, s’ils en ont une.

Il y a également plusieurs domaines de compétence, d’expériences qui ne font pas d’eux des spécialistes, ou peut être, que dans certaines situations. D’abord peut-on réellement codifier, classer et énumérer tous les types de violences ? Vaste projet ; sachant que dans certains types d’agressions, plus on acquiert de l’expérience plus on est une sorte de survivant en sursis.

De violence, il en est question dans ce livre, et mes premières lignes sont un court résumé du constat de l’auteur, Rory MILLER, Méditation sur la violence aux éditions BUDO ÉDITION.

Fort d’un bagage certain, notamment dans les centres pénitenciers des USA, au contact de dangereux criminels, comme gardien puis formateur ensuite, l’auteur a acquis une solide réputation dans les équipes d’interventions. Pratiquant solide de divers arts martiaux, il a mis plus de 10 ans pour écrire ce livre toujours en essayant d’aider ses camarades de boulot, en tentant de répertorier les divers types d’adversaires potentiels avec les caractéristiques particulières de chacun.

Il décrit en détails les réactions qu’il faudra avoir et se les créer pour ne pas être une victime et subir.

 

On ne parle pas de violences telles qu’on les entend sans cesse à la télévision en ce moment. Règlement de compte par ici et par là dans la cité phocéenne entre « NARCO ». Car à part la famille qui s’est voilé la face pendant longtemps tout en profitant de revenus d’une activité lucrative, qui se soucie vraiment des règlements de compte dans la ville de Marseille où ailleurs ?

Chaque métier comporte ses risques, je ne pleurerai jamais un enfant mort sous les balles d’une bande rivale voulant contrôler le marché. Chers parents, il est trop tard pour pleurer et effectivement vos revenus vont baisser.

 

Dans ce livre, il est question de personnes « classiques », comme vous et moi , qui pouvons nous faire agresser dans un train, un métro, dans la rue ou pire se faire violer ou prendre un coup de couteau. De vraies victimes.

Sans apporter de solutions « miracles », l’auteur reconnaît lui même avoir une grande expérience dans le milieu carcéral mais cela ne reflète pas toutes les situations.

Il nous explique alors qu’il faudrait pouvoir identifier les « types d’en face » pour espérer soit négocier parfois, fuir, se battre ou que sais-je encore.

Il décrit aussi « la danse du singe » où souvent l’agresseur attaque une proie qui lui paraît faible. Nature oblige on attaque rarement plus fort que soit.

Alors dans un livre où les Dojos et ce que l’on y enseigne devrait en prendre pour leurs grades, Rory MILLER s’attache plus à nous donner des conseils, des attitudes à prendre, plutôt que de tomber dans la critique facile. Il évoque autant l’avant avec la préparation physique, psychologique et technique ; le pendant où l’action est toujours plus rapide que la réaction ; et de l’après où les séquelles et les conséquences peuvent être nombreuses, si on est encore vivant.

Robert PATUREL dit souvent « il vaut mieux être jugé par 3 que porté par 6 ».

 

On y trouvera des situations aussi diverses que les viols, prises d’otages ou bagarres de territoires.

Vous trouverez plein de conseils, une vision intéressante et non exhaustive où le plus dur pour se sortir de situations périlleuses sera de faire sortir le Loup qui est en vous car votre éducation sera mise à mal face à de dangereux prédateurs sans foi ni loi.

 

J’ai adoré ce livre comme les 45 autres avant lui, beaucoup d’aspect du sujet y sont abordés. Merci à mon bienfaiteur pour ce énième cadeau. Je laisse faire votre curiosité pour vous guider vers ce livre disponible chez budostore entre autre.

 

C’est la rentrée sportive pour beaucoup, entraînez vous qu’elle que soient vos motivations, retrouvez vos camarades d’entraînement, récompensez par votre présence ceux qui ne vous ont pas laissés tomber, parlez-en autour de vous. Poussez les portes d’un dojo...

 

Soyons bienveillants avec ou sans pass sanitaire. La vie est courte, ne gaspillons pas notre temps en pugilat Facebookien.

 

 

Jérôme

Septembre 2021

 

 

 

 

Livre 45 : Je ne présente plus Gilles CHEVRIER, expert fédéral, 6 Dan de YOSEIKAN BUDO, membre de la commission des grades et du conseil technique de la WYF. Vous connaissez également sa série sur la discipline.

Aujourd’hui je vous présente son deuxième opus sur les katas du yoseikan, Happoken Nidan. Deuxième des Happoken qui comme Shodan, Sandan et Yondan font l’objet de modifications. Une évolution résolument plus sportive et tournée vers le combat en compétition.

Vous trouverez d’ailleurs dans ce livre avec la forme Académique, des propositions intéressantes sous forme Atémi, projection et clé comme demandé dans les passages de grades, une forme dite « Shadow » qui correspond à ce que j’ai appelé plus haut « combat ».

J’ai travaillé ces nouvelles formes sur les 4 premiers Happoken avec Kyoshi et le Maître Hiroo MOCHIZUKI lors d’un stage quasi particulier durant le mois de juillet pendant deux jours et demi de travail soit environ 15 heures d’étude et de mise à jour. Et quand vous êtes en petit comité comme se fut le cas, vous ne pouvez pas vous cacher et le travail fut très dense et productif.

La forme présentée dans le livre est déjà obsolète tant le Maître fait évoluer ses katas.

 

On pourrait donc entrer dans le débat sans fin et propice à des pugilats facebookien de pseudos experts en tout genre avachis dans leurs canapés et au chaud derrière leurs écrans.

Là, je me suis fais plaisir.

 

En pratiquant « trop » cartésien que je suis « parfois », je lui ai demandé qu’elle forme je devais faire apprendre à mes élèves qui débutent.

 

Voici en résumé ce qu’il m’a répondu, ou plutôt ce que j’en ai compris, avant de vous dire ce que j’en pense.

 

Il m’a répondu en donnant l’impression d’être presque gêné d’être un chercheur invétéré tenant ça de son père le grand Minoru MOCHIZUKI comme il le dit.

J’ai ressenti également de la gène pour avoir posé la question, mais vous savez bien que j’ai du mal à tenir ma langue et Hiroo MOCHIZUKI permet également cela par sa simplicité et sa proximité…

 

Il nous dit en substance - « Apprenez leur les formes sportives des trois premiers Happoken et quand ils les maîtriseront ils iront loin en championnat de France. Je teste encore et encore, j’élimine ce qui me paraît ne pas fonctionner et j’améliore sans cesse cette forme combat mais pas seulement pour la compétition ».

Mon père a fait pareil tout au long de sa vie martiale, aime t-il à nous rappeler.

Cela me fait penser à un entretien du maître et de ses deux fils Mitchi et Kyoshi. Mitchi raconte à Lionel FROIDURE dans « rencontre Martiale », comment son grand-père, alors qu’il s’entraînait dans sa chambre au yoseikan training qui est une forme en musique, rampait dans les escaliers menant à la chambre de son petit fils située à l’étage de la maison familiale d’ Aix en Provence, pour le regarder faire. Il aurait plus tard indiqué à un élève gradé japonais en visite chez eux que c’était très intéressant. ( vous pouvez trouver l’interview sur imaginarts).

 

Ce que j’en pense

 

Certains se rattache à une « tradition » où les changements et les évolutions sont impossibles car le fondateur a fait de cette manière et pas autrement. Bien souvent ils n’ ont jamais rencontré le Maître en question tels que Kano, Ueshiba, Funakoshi et tant d’autres, ensuite ils ont eu qu’un aperçu de ce que leur professeur a compris et retenu de ce que l’on a bien voulu lui montrer et par de nombreux intermédiaires, bien souvent. Avant de proposer une forme « définitive et immuable, ces maîtres là étaient souvent dans une recherche permanente, adapté à leurs époques et aux buts recherchés ( Guerre, Paix….).

Je ne suis un pas spécialiste, mais les époques évolues et certains maître avec elles. Tout le monde peut s’en rendre compte.

 

Dans certaines écoles et le YOSEIKAN en particulier, nous avons la chance que le fondateur soit là et en capacité d’explorer, d’évoluer…..PROFITONS-EN. D’autant que ses deux fils sont dans la même idée de recherche et d’évolution. L’école YOSEIKAN est par définition un laboratoire de recherche, profitons-en, tant d’écoles, de Ryu, d’enseignants et de pratiquants ont, de près ou de loin, un rapport avec elle.

Il y a sûrement de très bonnes raisons.

 

Pour finir, je précise que je ne juge pas ceux qui souhaitent rester dans une pratique sans évolution, ou fidèle à une certaine tradition, comme je souhaite ne pas être jugé.

Personne ne détient la vérité, d’abord y-a-t il qu’une vérité ?

 

Quelqu’un a dit un jour une phrase comme «  Identifie tes attentes et tes besoins, trouve l’école qui te correspond, investis toi, ne renonce jamais et ne juge pas les autres »

 

Et puis d’abord, qui sommes nous pour juger ?

 

Merci de me lire une fois de plus, merci pour vos commentaires qui je sais seront bienveillants malgré nos divergences parfois.

 

Likez, partagez, commentez et surtout pratiquez.

Jérôme

 

LIVRE 44 : La covid-19 a eu raison de moi, comme beaucoup d’entre nous, c’était au mois de mars. Verdict, perte d’une partie importante de ma capacité respiratoire, comme si j’avais été touché au combat. Mais pas que, plus d’énergie, de très nombreuses heures de sommeil, une fatigue très importante et toujours présente, 5 mois après.

Conséquences, beaucoup moins de temps pour mes activités, coup d’arrêt pour mes passions naissantes, le dessin, l’écriture, le Kyosho et même la lecture. Le peu d’énergie encore présente m’a permis, après le travail, de continuer mes cours de yoseikan, d’abord en visio sur zoom puis au dojo. Préserver l’essentiel, pour gagner le combat, comme un samouraï sur le champ de bataille qui ne s’arrête pas à la première blessure importante sous peine que ce soit le dernier. Aller au plus simple, au plus efficace, soigner ses distances, modifier le rythme, être plus attentif à son environnement, à son corps, adapter sa respiration.

 

De tout cela, il en est question dans cet ouvrage sur le IAIDO de l’école TAIKIBUDO, de Hanshi Denis GAUCHARD , que je vous présente aujourd’hui. Le livre vient juste de paraître et est disponible auprès de l’auteur. Mon exemplaire est dédicacé par Senseî GAUCHARD et remis lors du stage de fin juin chez PYC renshi, co-auteur ayant participé activement à l’écriture mais aussi au développement de la méthode.

 

École que je suis en parallèle du YOSEIKAN, mais vous le savez déjà si vous lisez les posts de ma « BUDOTHEQUE ». Comme DG aime à le rappeler, ce n’est pas pour collectionner les diplômes où les expériences mais simplement pour développer mes recherches sur la voie.

Merci à PYC de me servir de guide et de m’avoir permis de rencontrer en stage une belle « brochette » de hauts gradés de cette école.

 

Je débute en IAIDO et j’y prends plaisir, que ce soit dans le style YOSEIKAN comme lors du stage très privé du mois de juillet avec KYOSHI et le Maître Hiroo MOCHIZUKI ou le style TAIKIKAN lors de l’initiation de juin.

L’important c’est de garder cet esprit du débutant, d’ouverture comme il est rappelé dans ce livre. L’historique rapide du développement du IAIDO est précisé notamment pour la France ou l’influence majeure est due encore une fois au grand maître MOCHIZUKI Minoru.

De cette ligné il y aura son fils Hiroo MOCHIZUKI bien-sur, R. COCATRE, Jean Paul BINDEL entre autre qui auront tous influencé la pratique de l’auteur et donc l’élaboration de ce qu’est la pratique du IAIDO de l’école TAIKIKAN.

 

Vous n’y trouverez point de photos mais des explications écrites des séries, un glossaire se rapportant au IAI, une budothèque forte intéressante sur le sujet détaillant certains livres ( un clin d’œil perso page 188), un passage sur les attitudes importantes à maîtriser et à polir sans cesse ( Déplacement, Position, Rythme, Vitesse , Distance, Équilibre, Stabilité, Intention, Visualisation…).

 

L’auteur nous livre sa vision des arts Martiaux, du Budo, la tradition, la notion du danger…..

Un livre à mettre entre toutes les mains, que vous soyez proche ou pas de l’école. Le seul près requis est d’être curieux et ouvert mais c’est forcément le cas puisque vous lisez ces lignes.

Autre conseil de l’auteur, «  n’attendez pas tous du senseî » et en IAIDO encore plus que dans tout autre art, cette voie se veut plus solitaire et ne doit pas être que technique, car c’est un travail sur vous même qui s’effectue.

 

Pour ma conclusion, je me réfère au livre du jour qui distille ici et là de nombreuses citations comme dans le premier ouvrage de sensei GAUCHARD  «  une vie une rencontre – livre 28 de ma budothèque » et donc une marque de fabrique de l’auteur.

 

« CROYEZ TOUJOURS EN VOUS MÊME »

 

Partagez, likez, commentez et restez en forme pour la rentrée.

 

Jérôme

 

 

 

 

 

 

Livre 43 :

La période est difficile, on ne cesse de le dire et ce n’est pas prêt d’être fini.

Aujourd’hui mardi 2 février 2021, tout n’est pas fixé, demain peut être de nouvelles restrictions avant les vacances.

Nos habitudes sont balayées, nos dojos sont fermés, nos libertés s’effritent pour le bien de tous.

J’en suis convaincu, ce n’est pas l’objet de cette parution.

Mais notre pratique est chamboulée et laisse place à du désarroi, du renoncement, ou de l’adaptabilité, encore et toujours. Il faut la faire évoluer, la réinventer, on n’a pas le choix, mais on a des moyens nouveaux, qu’ils soient technologiques, en live, en replay, par contacts virtuels ou parfois physiques.

Si on fait preuve d’inventivité, il est alors facile de trouver d’autres façons de faire.

 

Me concernant, si j’ai toujours maintenu le lien avec mes élèves et fourni divers moyens de s’entraîner, rien ne remplace le contact physique.

Chaque fois que cela est possible, on se retrouve en extérieur pour s’entraîner, sans contact.

J’ai également développé le goût du dessin qui pour le moment a pris le pas sur l’écriture et je continue d’étoffer ma budothèque.

Plein d’ouvrages nouveaux qu’ils soient rares pour certains ou plus communs pour d’autres, en tous cas, j ai de quoi voir venir grâce souvent à de précieux conseils avisés.

 

Concernant l’évolution de ma pratique personnelle, j’ai eu un léger coup de mou depuis un an, pris par le boulot, les cours en live, en présentiel, la lecture, le dessin, mon rôle de père et de conjoint, bref…

 

J’en suis à la préparation de niveau de 3ème Dan et cela explique le choix du livre de ce jour qui détaille le programme du 2ème et 3ème Dan de Yoseikan. Enfin, celui des années 1990, mais il y a toujours de nombreux points communs.

Il est écrit en italien par Lino Lacassia et Alberto Tomba, imprimé en 1991.

Son titre, « 2ème et 3ème quaderno tecnico FIYB DI ARTI MARZIALI Metodo Yoseikan », fait suite au volume 1 présenté dans cette même rubrique (Livre n°35).

Difficile à trouver, il comporte une présentation de la discipline, de ses auteurs et même de nombreux clubs italiens de l’époque avec les différents gradés de chaque club.

Il y a également 2 pages sur Maître Bindel, alors pratiquant de Yoseikan, mon professeur à la KJA.

Sont présentés beaucoup de katas pour les 2ème et 3ème Dan, c’est l’objet précis de mon choix car, sans tous les citer, je travaille en ce moment ou travaillerai dans un futur proche HashakuKen Shodan, Hyori No Kata, Ken Kihon Kumité, Sempu et bien d’autres.

Des formes très karaté, typique de l’époque mais aussi et surtout de part la forme orientée très karaté de leur auteur.

D’ailleurs, Alberto Tomba y publie 2 photos où il reçoit un 6ème Dan de l’école Yoseikan des mains de Maître Mochizuki Minoru et un de karaté du Maître Sano, instructeur en chef de la section Karaté du Yoseikan Dojo. ( voir ou revoir la présentation du livre sur cette école intitulé LE SANO RYU KARATE JUTSU dans cette même rubrique (Livre n°26) et déjà conseillé à l’époque par une personne éclairée).

 

Plein de points communs donc entre ce deuxième opus et ma pratique actuelle, entre apprentissage de katas en vue d’un prochain passage de grade, quasi découverte de la pratique en extérieur, que ce soit à 2 au pied d’une église ou d’une cathédrale, seul en forêt dans la neige, en famille dans mon dojo virtuel ou en extérieur avec mes élèves.

Bref, cela a reboosté ma recherche et mon évolution car «si seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin». Ce n’est pas de moi mais ça reflète ma pratique actuelle toujours pour le plaisir, les rencontres, les moments de communion et la recherche du timing idéal.

 

Bien évidemment en respectant les règles imposées et dès que les contacts seront redevenus possibles, vous trouverez aussi dans cet ouvrage une trentaine d’enchaînements techniques dont certains dit «de défense personnelle» que vous pourrez alors mettre en pratique le tout sous forme pieds poings.

En résumé, c’est un livre sympa pour l’époque et qui rappellera, aux pratiquants de la première heure, les formes travaillées alors.

 

Le Yoseikan étant en perpétuelle évolution, les 2 tomes pourraient servir de base à votre pratique mais ne vous dispenseront pas de vous tenir à niveau.

 

Cette rubrique, bien que je l’alimente moins souvent ou de façon épisodique, m’a apporté jusque là que du positif et nourrit d’autres facettes de ma pratique en constante évolution. Elle me permet de nombreux échanges virtuels ou physiques, de nombreux conseils, découvertes et surtout rencontres, mélanges de générosité et de bienveillance.

 

J’espère que certains se reconnaîtront.

 

A un moment où je ressens un certain vide et un vide certain dans ma voix, je les remercie et j’espère aussi leur apporter quelque chose. Ce doit être un échange et d’ailleurs ma façon de redonner à mon tour en est grandement influencée et inspirée.

 

Donc, que mes élèves sachent que je leur en transmets aussi une partie dans nos échanges réguliers et qu’ils peuvent compter sur moi dans ces temps difficiles.

 

Encore une fois, merci de me suivre de près ou de loin.

 

Comme dirait Lionel Froidure « pour être pratiquant, il faut pratiquer, alors pratiquons »

 

Partagez, likez, commentez, dans le respect de chacun et sans allusion d’ordre idéologique ou politique.

 

Jérôme


 

 

 Livre42 :

J’ai pris mon temps. Il me fallait vous présenter un nouvel ouvrage qui a marqué son époque, comme son auteur a marqué le monde du JUDO Français.

Je voulais parmi mes dizaines de livres en attente de parution dans cette Budothèque, trouver celui qui rassemble le plus de critères correspondant à ma pratique du moment, ma passion, ma vie quoi.

 

Pour cela il doit répondre à plusieurs critères, faisons le point :

 

- Un livre sur les arts martiaux, que je pratique depuis presque trente ans maintenant. //

 

 - Un livre qui parle de self défense japonaise que nous pratiquons au sein de l’école AIKIJUJITSU du BUSHIDOJO. C’est d’ailleurs Senseï Jean Paul ROUSTANG qui me le fit découvrir en 2018 chez lui en Thaïlande. //

 

- Un livre qui parle aussi d’entraide, comme nous le pratiquons au sein du Vivarais Budokan 07, enfin j’aime à le croire...//

 

- Entraide et rencontres, comme celle d’aujourd’hui, faite pendant mon travail dans une situation improbable, où comment des valeurs communes rassemblent les hommes et les femmes. //

 

- Un Ouvrage de référence, traitant aussi des points vulnérables ( KYOSHO) en 1952 !!!, c’est quand même rare surtout pour un livre en Français. Le Kyosho qui est une des voies que je suis depuis quelques temps avec Jean Paul BINDEL Hanshi, et j’espère encore pour longtemps.

 J’ai d’ailleurs des pensées particulières pour lui. //

 

- L’auteur, élève direct de Maître KANO, comme le fut Minoru MOCHIZUKI en son temps, dont découlent beaucoup d’écoles aujourd’hui. Nous en suivons les enseignements à travers l école YOSEIKAN de son fils Hiroo MOCHIZUKI, l’ AIKIJUJITSU de JP ROUSTANG et bientôt...TB. //

 

- Un livre contenant de nombreux dessins( de Jean GAILHAT), autre passion naissante qui m’anime depuis quelques temps, sans grand talent, mais est-ce là l’essentiel 1 ? Je partage cela avec quelques personnes qui se reconnaîtront et que je remercie ici. //

 

Une voie à suivre, une de plus, qui s’ajoute à celle de mes débuts il y a presque trois décennies, certaines sont plus récentes et d’autres commencent à peine.

 

 

Les connaisseurs auront reconnu le livre dont je parle ou ils auront simplement vu la photo de l’article….

 

Ma Méthode de Self Défense est le titre de ce magnifique ouvrage datant de 1952, de Maître KAWAISHI, que je ne présenterais pas, d’autres l’ont déjà fait de belles manières.

 

Il est difficile à trouver en Français, donc rare et cher à l’achat.

Le papier est épais, coupé de façon inégale, respirant l’artisanat.

La couverture épaisse et en relief est rehaussée avec un peu de couleur rouge, rouge vif qui me rappelle un rouge à lèvre haut en couleur rencontré autour de quelques dessins.

 

 

On prend vraiment plaisir à le tenir et à chaque fois cela me rappelle la raison d’être de ma Budothèque commencé en 2017 où je souhaitais rassembler pleins d’ouvrages sur cette partie de ma vie, des anciens surtout pour ne pas qu’ils finissent à la poubelle. Ma façon de rendre hommage à ceux qui nous ont précédés. Un livre vraiment exceptionnel à mon goût, surtout pour l’époque.

 

Je reprends cette phrase dont je ne connais pas l’auteur : «  Pour savoir où on va il faut savoir d’où l’on vient ».

 

Vous y trouverez si vous avez la chance d’en avoir un entre les mains, pelle mêle une partie traitant de la Self Défense, des positions dites de bases, diverses parades contre des attaques de multiples manières que ce soit à mains nues, contre des armes telles que couteau ou révolver ou contre des armes par destination.

Une autre partie traite de tous les Atémis possibles avec toutes les parties du corps humain ainsi qu’une évocation de quelques points vulnérables de celui-ci.

 

Tous cela précédé d’un avant propos fort intéressant, faisant allusion à la pratique du JUDO qui serait un plus mais non obligatoire pour cette méthode qui se suffit à elle même selon l’auteur. Vous y trouverez aussi de précieux conseils sur la sincérité du travail avec partenaire et aussi des avertissements sur la dangerosité de la méthode. Le tout agrémenté de centaines de dessins de Jean GAILHAT en noir et blanc, très clairs et bien expliqués. Il m’ont d’ailleurs inspiré quelques crayonnages.

 

On se délecte de ce livre, on peut choisir directement la partie qui nous intéresse, revenir en arrière, aller plus loin, sauter des paragraphes car c’est un livre technique.

 

Au top et encore d’actualité dans cette période trouble où savoir se défendre pour parfois survivre devient de plus en plus indispensable.

 

Je vous le conseille vivement, quelque soit votre discipline, vos recherches, votre voie.

 

Me concernant, j’en suis plusieurs et elles n’ont qu’un seul but, même si l’on pourrait croire que je m’y perds, elles me permettent juste d’espérer y arriver un jour, par divers chemins. Certains n’en suivrons qu’un, d’autres s’arrêteront en route pour plein de raisons, quand d’autres encore ne commenceront jamais trouvant encore plus d’excuses.

 

L’Adaptation est le maître mot de cette année 2020 pour beaucoup d’entre nous et sans doute pour les années à venir ( je n’ai aucune info…), elle est pour moi le résumé de ma vie martiale de pratiquant multi-styles avec sûrement la persévérance en toile de fond.

 

Encore une fois merci aux élèves qui me suivent, anciens, actuels et futurs que ce soit au Dojo ou en « LIVE », mais aussi aux personnes de l’ ombre. Merci à mes professeurs actuels, anciens bien sur et futurs car j’emprunte encore un nouveau chemin qui me guide vers ce but tant espéré et inatteignable, je le sais déjà.

 

Abonnez-vous à nos blogs et chaînes youtube, Partagez, likez, commentez…...et surtout PRATIQUEZ, quelque soit la manière.

 

Jérôme.  

 

Livre 41 :

 

Livre n°40 :

 

 

 

Livre 39 :

 

 

Livre 38 :

 

 

 

 

 

 

 

Livre 37 :

 

 


 


 

 

Livre 36 :

Livre 35 :

 

 

Livre 34 :

 

J’ai écris ce post en même temps que le livre 32, je ne savais pas encore que Sensei J P ROUSTANG parlerai de l’ HAKKORYU au travers de Thierry RIESSER .

 

Livre 33:

 

Livre 32 :

 

 

Livre 31:

 

 


Livre 30 :

 

Livre 29 :

 

 

Livre 28:

 

Livre 26 :

 

 

 

Livre 26 :

 

Livre 25 : que là.

Livre 24 :

 

 

Livre 23 :

 

Livre 22 :

 

 

LIVRE 21:

 

 

LIVRE 20:

 

 

LIVRE 19:
 
LIVRE 18:
 
LIVRE 17:
 

 

LIVRE 17:

 

LIVRE 15:
 
LIVRE 14 :
 

Livre 14:

 

LIVRE 12:
 

LIVRE 11: 

 

 

LIVRE 10: 

LIVRE 9:

 

LIVRE 8:

 

LIVRE 7:

 

 

 

LIVRE 6:

 

 

LIVRE 5:

 

LIVRE 4:

 

 

LIVRE 3:

 

 

 

LIVRE 2:

 

Me 

Me prenant au « jeu » de cette bibliothèque et aux divers messages positifs reçu depuis sa création, je me rends compte que j’ai été très succinct quant à mes premières parutions.Il est vrai aussi que je retire du plaisir à cela et qu’aujourd’hui je manque cruellement de temps.Aussi ai-je décidé de reprendre les premiers ouvrages pour détailler leurs contenus.

Cela paraîtra d’une couleur différente.

Livre 1 :

Le YOSEIKAN BUDO. édition SEDIREP 1979
Un des premiers de ma collection . Achat en 2017.

Dédicacé au stage international de salon 2017 par le Maitre MOCHIZUKI..et Patrick SEVE.

 

Celui-ci est assez rare, un exemplaire à vendre apparaît parfois sur le net avec des tarifs plus ou moins élevés. L’inflation et le fait qu’il ne paraît plus y sont pour beaucoup.

Vous le savez maintenant pour la plupart, le YOSEIKAN BUDO tient une place principale dans ma pratique depuis de très nombreuses années. C’est pourquoi il me fallait ce livre qui fut l’un des premier et qui à participé grandement à la création de ma Budothèque.

Depuis que je l’ai lu et dès la première lecture, j’en ai voulu toujours plus et j’ai cherché à trouver tous les livres possibles sur le YOSEIKAN BUDO.

En parallèle, j’ai participé à tous les stages possibles lorsque mon emploi du temps, ma vie familiale et parfois même mes finances me l’ont permis.

De l’école des cadres de la WYF en passant par les stages de préparation de grades, des séminaires enseignants au pôle France en passant par le stage international de Salon de Provence.

Toutes les occasions étaient bonnes pour rencontrer les membres de la famille MOCHIZUKI, le Maître, Mitchi, Kyoshi, Stéphanie et aussi ceux qui sont là depuis le début ou qui tiennent une place importante dans la discipline aujourd’hui, au niveau local ou régional et même national et international.

J’en cite quelques uns sans ordre particulier, et la liste n’est pas exhaustive. Il s’agit de ceux avec qui j’ai eu la chance de pratiquer parfois et avec toujours autant de plaisir. : Mr CHEVRIER Gilles, SEVE Patrick, STENNIS Laurent et tous nos amis Belges, PICHERAU Jean Pierre, LE BRAS Damien et tous les professeurs des clubs de Provence croisés lors des stage WYF , MAS Mickael, Mme CORDARO Myriam et bien d’autres.

 

Alors revenons à ce livre qui reprend à la fois l’historique de la méthode et de la famille MOCHIZUKI, en passant par des parties techniques.

D’abord l’explication en détails du principe de base de la méthode, à savoir l’onde de chocs à l’aide de photos et descriptions, à main nues, avec armes, sur projections et atémis. La plus grande partie du livre traite de cela et ce principe n’aura alors plus de secret pour vous. Encore vous faudra t il le travailler encore et encore. Il y a de nombreux clubs et professeurs qui vous attendent pour cela.

 

Nous voilà à la page 53, pour parler des KATAS .

Vaste sujet qui passionne ou repousse les pratiquants, mais qui servait à l’époque en premier lieu à transmettre le savoir. Point de télé, dvd ou Youtube et autres à l’époque.

Voici un extrait du livre : «  Le premier objectif est l’assimilation du Kata, c’est à dire son analyse et l’exploitation de toutes les possibilités qu’il recèle. Dans un deuxième temps, il deviendra loisible au pratiquant d’y porter sa propre »touche », lui restituant ainsi la vie et sa fonction première. »

Le Kata abordé ici est « Happoken Shodan ».

Il est d’abord présenté en détails, photos à l’appui avant de présenter des « idées » de Bunkaî.

Que ce soit à mains nues, au Ken, contre armes, saisies, atémis, en projections ou contrôles par cléfs. Bref c’est vraiment détaillé.

L’ouvrage se termine par la présentation des membres des différentes commissions nationales ou internationales.

Un livre qui fait parti de l’histoire écrite du YOSEIKAN.

 

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Jérôme